VARDUHI YERITSYAN
Entre art populaire et art savant, des compositeurs ont défini une âme arménienne sonore. "Lettres d'Arménie" est un projet réunissant un instrument éminemment occidental, le piano, avec le duduk, emblème de l’Arménie, dont la sonorité envoûtante et le lyrisme en clair-obscur incarnent les grands espaces vallonnés de ce pays.
En 2007, Varduhi Yeritsyan remporte le concours Avant-Scènes du Conservatoire de Paris. Elle est aussi lauréate des fondations Natixis - Banque populaire, Tarrazi, Nadia et Lili Boulanger, Meyer et l’Or du Rhin, et a été « révélation classique » de l’ADAMI en 2007. Depuis la fin de ses études, marquée par son interprétation du Concerto d’Aram Khatchaturian à la Cité de la musique, elle a été l’invitée de nombreux festivals (Folle Journée de Nantes, festival de la Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins de Toulouse, festival Berlioz de La Côte Saint André, Pianofolies de Touquet, Piano en Valois, festival de Saint Lizier, Piano(s) à Lille, Les solistes aux Serres d’Auteuil, festival international de violoncelle de Beauvais, festival de Sully sur Loire, festival Messiaen de la Meije) et a joué sur de nombreuses scènes françaises et internationales comme l’auditorium du Louvre, la Cité de la musique et la salle Pleyel à Paris, l’Arsenal de Metz, la Halle aux Grains de Toulouse, ou la Casa da Musica de Porto, le Concertgebouw d’Amsterdam, le théâtre de La Haye, la Philharmonie Tchèque de Prague, l’académie Sibelius de Helsinki, le théâtre Estonia de Tallin… Reconnue pour ses interprétations d’Alexandre Scriabine dont elle joue régulièrement l’intégrale des Sonates pour piano, elle est aussi une chambriste passionnée et a partagé la scène avec Brigitte Engerer, les quatuors Danel, Psophos, Zemlinsky, Ardeo, les violonistes Renaud Capuçon, Fanny Clamagirand, Hae Sun Kang, Geneviève Laurenceau et Jean-Marc Phillips-Varjabédian, le violoncelliste Marc Coppey, le bassoniste Pascal Gallois, les pianistes François-Frédéric Guy et Vardan Mamikonian, les jazzmans Mederic Collignon, Tigran Hamasyan, Paul Lay ou le joueur de doudouk Araik Bartikian. Elle affectionne aussi particulièrement le rôle de soliste et ces dernières années, elle a joué sous la direction de chefs comme Alain Altinoglu, Alexander Anissimov, Fabien Gabel, Claire Gibault, Christoph Koenig, Bruno Mantovani, Tugan Sokhiev ou Zahia Ziouani à la tête des orchestres de Bretagne, d’Ile de France, de la BBC de Londres de la Casa da Musica de Porto, philharmonique de Shanghai, philharmonique de Strasbourg et du Capitole de Toulouse…
Elle a été lauréate de la prestigieuse fondation Jean-Luc Lagardère en 2010, qui a soutenu l’enregistrement d’un disque consacré à Serge Prokofiev paru en 2012. Varduhi Yeritsyan a participé à de nombreuses émissions de radio sur France Musique, notamment avec Gaëlle le Gallic « Dans la cour des grands », Arièle Butaux « Un mardi idéal » ou Jean-Pierre Derrien pour « Le matin des musiciens ». Pour la saison 2015-2016, elle est entre autres l’invitée du Théâtre Impérial de Compiègne, de l'Opéra de Vichy, la salle Molière à Lyon, des festivals Hector Berlioz à la Côte Saint-André, des « Serres d’Auteil » à Paris - Bagatelles, « Piano Fortissimo » à Elne, « Piano aux Jacobins » à Toulouse et à « Classique au Vert » Paris | Parc Floral. Ses enregistrements de l'intégrale des 10 Sonates d’Alexandre Scriabine ainsi qu’un disque consacré à la musique arménienne, réalisés au Théâtre Impérial de Compiègne pour le label Paraty | Distribution Harmonia Mundi sont unanimement salués par la critique internationale. Elle est professeur – assistante de la classe de piano de Denis Pascal au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
http://www.varduhiyeritsyan.fr - Crédits Photos : Charlotte Bommelaer, Armen Catanasian
RÉFÉRENCES
Auditorium du Louvre, Cité de la Musique, Concertgebouw (Pays-Bas), Philarmonie Tchèque...
Médias
"Frémissements, frissons, convulsions, jaillissements…[…]Varduhi Yeritsyan s’inscrit dans cette lignée d’exception. On se demande même si elle ne dispose pas d’une dizaine de mains, tant pour réaliser les prouesses d’une virtuosité explosive que pour déployer les nuances d’une sensualité irréductible, elle, à toute forme d’échelle." - Le Monde
"Thoughtful and technically fearless" - The Guardian
"Qu'est-ce qui différencie immédiatement, après une écoute ne serait-ce que de quelques secondes, Yeritsyan ? Le son !" - HUFFINGTON POST
Récompenses
Lauréate Fondation Lagardère
"Révélation classique" ADAMI